Quelle est la forme d’amortissement la plus appropriée?
Dans le plan d’amortissement, de nombreux facteurs entrent en jeu. Outre les questions d’optimisation fiscale, votre comportement de placement joue aussi un rôle. Posez-vous par exemple les questions suivantes:
- Les liquidités dont vous disposez doivent-elles être investies dans des actions ou dans d’autres placements?
- Le capital libre génère-t-il des produits d’intérêts plus élevés que les intérêts hypothécaires à payer? Si c’est le cas, un remboursement volontaire de l’hypothèque n’est pas pertinent du point de vue financier.
- Les liquidités sont-elles déposées sur un compte bancaire ou investies de manière défensive (par exemple dans des emprunts d’État)? Dans ce cas, il vous sera plus profitable d’économiser des intérêts à travers l’amortissement que de compter sur le rendement des investissements.
- Avez-vous assez d’argent à disposition pour payer à la fois un amortissement direct et une solution de prévoyance privée du pilier 3a? Si oui, un amortissement direct peut être pertinent dans certains cas.
- Quel est le degré d’endettement le plus judicieux compte tenu de ma situation financière initiale? Consultez une conseillère ou un conseiller fiscal pour répondre à cette question.
Il existe encore des facteurs psychologiques: chez certaines personnes, il est plus important pour leur bien-être de réduire continuellement leurs dettes jusqu’à s’en débarrasser, plutôt que d’optimiser leurs finances et leur charge fiscale.