Quel est votre principal conseil pour l’importation?
En tout premier lieu, l’entreprise devrait clarifier si le produit est simplement autorisé sur le marché suisse ou comment il peut être ajusté pour respecter les dispositions de sécurité des produits (informations complémentaires sur La cible du lien s'ouvre dans une nouvelle fenêtre seco.ch) ou de mise en circulation, et si des actes législatifs autres que douaniers doivent être respectés (informations complémentaires sur La cible du lien s'ouvre dans une nouvelle fenêtre ofdf.ch). Pour ces points, il s’agit de s’intéresser aux informations sur la composition (en Suisse, nous avons par exemple des valeurs de référence très différentes de l’UE pour les compléments alimentaires), à l’étiquetage dans nos langues officielles, à l’étiquetage CE et à bien d’autres aspects rapidement oubliés, en particulier par une start-up ou une PME qui importe pour la première fois. De même, il convient de clarifier dès le début comment se déroule le transport et les formalités douanières: qui mandate quel transporteur? Qui assure les formalités douanières à l’importation? Qui prend en charge quels coûts? Ces points sont définis dans la partie commerce extérieur des conditions de livraison, mieux connues sous le nom d’Incoterms de la Chambre de commerce internationale CCI. À ce sujet, encore une recommandation fondamentale: je choisirais toujours une clause précisant que chaque partie est responsable des formalités douanières dans son propre pays, à savoir le fournisseur chez lui et moi, qui achète, chez moi. L’expliciter dans les Incoterms signifie ne pas s’appuyer sur les clauses DDP et EXW.