Née entre 1995 et 2010, la génération Z pose de nouveaux défis au monde du travail. Mais qui sont ces jeunes personnes, et qu’est-ce qui les définit? Qu’est-ce qui différencie leur souhait de flexibilité, d’intégration et de développement personnel des autres générations? Comment utilisent-elles les réseaux sociaux, et quel rôle jouent ces derniers dans la recherche d’emploi? Les réponses apportées par une apprentie de 17 ans chez PostFinance montrent comment la génération Z façonne le monde du travail et comment les entreprises peuvent y réagir.
Bonjour, je m’appelle Aleksandra et j’ai 17 ans, je fais donc partie de la génération Z. Je travaille chez PostFinance, et cet été, je termine ma deuxième année d’apprentissage en tant qu’employée de commerce CFC. Je vous invite à découvrir un aperçu de ma vie, de mon travail et de ma vision des choses.
Quand on nous compare avec nos aînés, on dit souvent que nous sommes particulièrement à l’aise avec la technologie et très connectés. On a grandi avec Internet et on utilise les réseaux sociaux dans le privé, mais aussi pour le travail. On s’en sert par exemple pour trouver des offres d’emploi sur les portails en ligne. Sur TikTok ou Instagram, on en apprend beaucoup sur les entreprises, leur culture et leurs offres d’emploi. LinkedIn est utile pour le réseau professionnel.
On dit aussi de nous que nous sommes sans cesse distraits et peu concentrés, parce que nous passons notre temps sur nos smartphones ou les réseaux sociaux. Là non plus, je ne suis pas entièrement d’accord: la technologie, on l’utilise de manière ciblée, pour être plus productifs et travailler plus efficacement. Elle nous permet d’avoir rapidement accès aux informations et de nous former en continu, ce qui représente un avantage pour nous dans le monde moderne du travail.
Un autre préjugé voudrait qu’on soit moins fidèles envers nos employeurs. En vérité, nous cherchons simplement un employeur qui partage nos valeurs et qui offre une culture d’entreprise positive. Si on peut s’identifier à une entreprise et si la plupart de nos besoins sont pris en compte, alors nous sommes prêts à rester durablement.
De nombreux thèmes sont bien évidemment importants pour la génération Z, p. ex. la durabilité et un salaire équitable. Pour moi personnellement, les trois points cruciaux sont les suivants:
Une chose qui revient souvent quand on en discute entre nous, c’est l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Cet équilibre est primordial pour moi, car j’aime faire beaucoup de choses pendant mon temps libre. Il doit y avoir un équilibre juste entre le travail et la vie privée. C’est important aussi pour notre santé: ce n’est pas sain de ne pas avoir assez de temps à consacrer à soi-même et à ses propres besoins. Cela explique pourquoi parfois, des collaboratrices et des collaborateurs n’ont plus la force ou la motivation de travailler, ce qui, au final, se répercute négativement sur l’employeur. Pouvoir organiser son temps de travail comme on l’entend et travailler à distance est donc très intéressant.
La deuxième chose qui est très importante pour la génération Z, c’est d’évoluer et de ne pas stagner. Si une collaboratrice ou un collaborateur présente un potentiel, il faut le valoriser et lui offrir des opportunités appropriées. Pour nous autres apprentis, il peut s’agir d’un poste dans l’entreprise, un bon moyen de nous fidéliser. Pendant trois à quatre ans, nous sommes largement intégrés au sein de l’entreprise, ce qui nous permet de bien connaître son fonctionnement.
La génération Z veut aussi travailler dans une entreprise où elle se sent bien. C’est ici que la diversité entre en jeu. À nos yeux, il est essentiel d’avoir une bonne culture d’entreprise et de se sentir traité avec respect, d’égal à égal. Nos idées doivent être entendues. Nous voulons un travail qui a du sens, qui nous donne le sentiment d’apporter une contribution positive à la société. Nous voulons changer les choses qui n’ont pas bougé depuis très longtemps afin de faire de la place à la nouveauté.
Je concilie mon travail et mon temps libre en profitant des modèles de travail flexibles mis à disposition par mon employeur. Pendant la semaine, je travaille de manière concentrée et efficace afin de terminer toutes mes tâches. Le vendredi, c’est mon jour de télétravail. J’apprécie beaucoup cette journée, car je peux m’arrêter plus tôt pour faire ce que j’ai envie. J’en profite souvent pour passer du temps avec mes proches. De plus, j’organise mes jours de travail de sorte à avoir suffisamment de temps pour moi. Grâce à ce précieux équilibre entre vie privée et vie professionnelle, je ne suis jamais à court d’énergie et je peux me ressourcer. Le week-end, j’ai souvent ma petite routine. Il ne faut pas non plus oublier les sept semaines de vacances qui nous sont offertes. L’occasion pour moi de partir régulièrement en voyage. Cet été par exemple, je prévois d’aller en Serbie, puis je m’envolerai pour l’Espagne et la Turquie.
La génération Z attend de ses responsables de conduite qu’ils communiquent de manière sincère et ouverte, et qu’ils partagent leurs décisions avec leurs équipes. Il est également important pour nous d’être impliqués dans les processus de prise de décision. L’empathie et la reconnaissance jouent aussi un grand rôle, car nous attendons du soutien et de la compréhension de la part de nos responsables de conduite. La confiance est par ailleurs nécessaire à une bonne collaboration. Je ne me sens pas bien si je suis trop surveillée, car j’ai l’impression que ma ou mon responsable de conduite n’ose pas me confier des tâches.
Je trouve ça bien que nous nous orientons vers plus de diversité et d’autres grands objectifs. La semaine de quatre jours serait une proposition intéressante pour améliorer la satisfaction des collaboratrices et des collaborateurs. Certaines entreprises comme Google l’ont déjà mise en pratique, avec de très bons résultats. Selon moi, un week-end de trois jours serait très bénéfique, le personnel serait beaucoup plus en forme et efficace au travail. Mais il y aussi des inconvénients: il pourrait être difficile de finir son travail en moins de temps tout en répondant aux besoins de la clientèle.
Chez PostFinance, j’apprécie que chacune et chacun ait la possibilité de participer activement et de faire avancer les idées, même modestement. Dans le domaine de l’Employer Branding en particulier, j’aimerais contribuer à améliorer l’attractivité de PostFinance en tant qu’employeur. Cet aspect fait aussi écho à la question du sens. J’aime aussi beaucoup la flexibilité au travail, notamment mon jour fixe de télétravail chaque semaine. Je peux dormir plus longtemps le matin et m’économiser le long trajet jusqu’au travail. Cette flexibilité me permet de travailler plus efficacement et de bien maîtriser mes tâches.
En ce moment, je suis en deuxième année d’apprentissage et je travaille aux RH, au sein de l’équipe People Attraction. J’aide au recrutement et à l’Employer Branding. J’effectue beaucoup de tâches intéressantes et j’apporte mon soutien dès que je le peux. J’ai ainsi pu participer à des entretiens d’embauche et observer ce à quoi l’entreprise attache de l’importance, et quelles questions délicates sont posées. Je suis aussi chargée de publier des offres d’emploi, d’établir des contrats de travail et de sélectionner des dossiers, etc. Outre le recrutement, j’ai aussi droit à un aperçu de l’Employer Branding. Il s’agit de la commercialisation de notre employeur et de la fidélisation du personnel. Dans ce domaine également, je peux participer activement. En ce moment, j’organise un événement, je veille à ce que les collaboratrices et les collaborateurs reçoivent des primes pour leur soutien dans le processus de recrutement, et j’ai régulièrement de nouvelles tâches variées à réaliser. J’apprends tous les jours de nouvelles choses et je peux utiliser ces connaissances pour plus tard. C’est le gros plus de mon apprentissage, pouvoir comprendre de nouveaux contextes et avoir des tâches diversifiées. Je suis très contente d’être dans une équipe qui a vraiment envie de m’apprendre des choses. Tous ces nouveaux acquis et ces superbes expériences, c’est ce qui fait que mon quotidien au travail est palpitant et me plaît!
Avec l’apprentissage, je fais le plein d’expériences pratiques et de connaissances techniques. C’est une bonne introduction au monde du travail et cela me permet de développer des compétences nécessaires pour la suite de ma carrière. Parallèlement à la formation professionnelle, l’école m’initie notamment à l’économie et à la société. Avant mon apprentissage, je n’avais que des connaissances limitées de la situation économique dans d’autres pays. C’est pourquoi j’apprécie beaucoup pouvoir jongler entre école et apprentissage durant ma semaine de travail normale.
Un apprentissage professionnel chez PostFinance est un bon moyen d’intégrer le monde du travail. Tu as aussi le choix entre plusieurs sites et orientations pour effectuer ton apprentissage.
